TFTT - un oeil autre part
[pnp04 . cd . 2003 . numbered edition ltd.300]
tracklist :
1. nocturne
2. copule nation et cannibalisme
3. les monstres
4. tribal machine
5. les forges infernales
6. melangecolie
7. abscentation
auf abwegen #34 :
grollender space-ambient. für fans von lustmord ein muss.

equinoxe #24 :
TFTT ist ein belgisches einmannprojekt und allein der opener "nocturne" lässt aufhorchen. da wird weder versucht eine gefällige dark-ambient-landschaft aufzubauen oder aber den verzerrer bis zum anschlag aufzudrehen, stattdessen merkwürdige störgeräusche und gegen ende plötzlich melodische momente. das zehnminütige "les monstres" ist mit seiner doch recht eintönigen perkussion, die etwas an den klang von fabrikhallen erinnert, etwas lang geraten, aber das wird durch die sehr seltsame stimmenbearbeitung bei "tribal machine" wieder ausgeglichen. auch das rythmisch-rituelle "abscentation", das das album beendet, fasziniert. "un oeil autre part" ist ein relativ rauhes werk, das durch einige eigenwillige sounds aus der masse der veröffentlichungen hervorsticht. (michael göttert)

axess code :
TECHNIQUE FABRIQUE TROP TARD ( T.F.T.T ) est le projet parallèle de MISTER H de MAYAK chroniqué il y a peu sur AXESSCODE. Sur UN OEIL AUTRE PART, pas de parties chantées ou parlées et le travail sonore prend un tout autre sens et une toute autre qualité. Le résultat sonne beaucoup plus crédible, le travail exécuté sur les percussions est d'ailleurs remarquable, notamment sur le morceau LES MONSTRES, où la résonance atteint un paroxysme inquiétant et laisse imaginer une divagation tribale en des temps ancestraux. On se laisse facilement noyer par la lourdeur de l'ambiance malsaine et claustrophobique de l'opus. On calque malgré nous notre respiration à la limite de la suffocation sur le morceau ABSCENTATION, et on reprend nos esprits avant de friser la tachycardie. Non vraiment, ce disque est plus intéressant à explorer, je vous y invite vivement.

feardrop magazine :
TFTT et ses déclinaisons du sigle. technique fabriquée trop tard (un oeil autre part) prolonge en quelque sorte les esthétiques de nurse with wound, illusion of safety, nocturnal emissions.... car les vibrations métalliques, aériennes ou humides mises en scène gardent cet expressionnisme du câble et des energies qu'il vehicule. l'écoute promet des moments épiques, aux reliefs vertigineux. trente fois trente trois (990) poursuit cet axe double en sollicitant l'expression de sonorites difficiles, fait chanter les vibrations et crée des espaces rituels.

le colibri necrophile :
quand j'ai écouté un oeil de l'autre coté...euh autre part, je me suis rappeler une vérité sous jacente à notre chemin, pourquoi les batteries sont mortes ? parce que de l'autre coté l'absence des coeurs est chocante. une vérité : nos pensées, notre vie, notre réalité, évoluent par plages.
quand on veut entrainer les esprits, les vagues successives finissent par eroder les plus terribles falaises, elles les emmènent sur leur dos, au long voyage du temps. on se souvient de la musique planante et de ses envolés éterrées, de la musique experimentale et de ses paysages torturés, de la musique industrielle et de ses errances psychiques, de la musique electronique et des ses vagues de loop, de la musique hors norme et de ses spasmes organiques. ces musiques ne sont qu'une : la musique psychédélique. et comme on le lit dans le mandala de 1968, il faudrait dire psychodelique, car ici nulle besoin d'autres substances, le support se suffit à lui seul : la musique est un rêve qui nourri l'esprit. (ed end)


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